Joseph-Alix B., un jeune cycliste d'origine haïtienne, a obtenu sa relaxe, une issue jugée satisfaisante par son avocat, Maître Bruno Bouyer.

Ce dernier défendait Joseph-Alix, arrêté à Bordeaux pour avoir circulé sur un trottoir à vélo, ce qui a conduit à un contrôle d'identité qui a dégénéré.

Durant cette interpellation, Joseph-Alix a subi des violences, étant plaqué au sol et maintenu en garde à vue pendant 44 heures.

Il était par la suite poursuivi par trois policiers pour outrage, rébellion et violences, sans qu'aucune incapacité de travail ne soit signalée.

L'avocat a souligné l'importance des preuves apportées par sa défense, qui ont permis de démontrer l'innocence de son client.

En effet, des vidéos tournées par des participants à une manifestation, à laquelle Joseph-Alix n'était pas associé, ont révélé la brutalité de l'intervention policière et contredit les accusations.

Ces images montrent que le jeune homme n'était pas en rébellion, mais maintenu au sol, sans avoir proféré d'insultes.

Réagissant à cette affaire, l'avocate des policiers n'a pas confirmé si un appel serait envisagé.

Maître Bouyer a évoqué un problème plus large de racisme systémique, pointant du doigt le surcontrôle des minorités et le fait que de tels contrôles puissent donner lieu à des situations graves, comme en témoignent des affaires passées.

Joseph-Alix B.

a exprimé un soulagement quant à son acquittement, affirmant que la justice a prévalu dans son cas, une issue qui, malgré les circonstances, demeure encourageante.