Les députés insoumis Mathilde Feld et Loïc Prud’homme ont récemment interpellé le préfet de la Gironde, Etienne Guyot, à la suite d'une agression violente survenue sur le campus de Bordeaux.

Cette attaque a visé un militant des Jeunes Insoumis, non étudiant, qui se trouvait sur place pour apporter son soutien lors d'une mobilisation.

L'incident s'est produit aux alentours de minuit, lorsque l'individu, identifié sous le pseudonyme Théo, a réalisé qu'il était suivi par des hommes masqués. À une intersection, il s'est retrouvé encerclé par quatre agresseurs, ce qui a conduit à une série de coups portés au visage et aux côtes.

Malgré les intimidations, Théo a réussi à se relever, mais a été contraint de fuir face à la menace d'une bombe lacrymogène.

Il a depuis déposé une plainte pour cette agression qui lui a laissé une côte fêlée.

Dans un communiqué publié le mardi suivant, les deux élus ont exprimé leur préoccupation face à cette violence croissante.

Ils ont demandé avec ferveur à l'État de répondre de façon stricte face à cette montée de l’extrême droite, affirmant que les attaques physiques contre des militants progressistes ne sont pas des incidents isolés.

En effet, ils ont souligné que de nombreuses agressions similaires se sont produites sur le campus au cours de l'année et ont noté une tendance inquiétante de violence de la part de groupuscules d'extrême droite.

Les députés ont alerté sur ce qu'ils désignent comme un "terrorisme d'extrême droite" de plus en plus visible, expriment un besoin urgent d'action gouvernementale pour dissoudre ces groupes violents et garantir que leurs membres soient poursuivis en justice pour leurs actes.

Ils ont insisté sur le fait que le silence et l'inaction ne peuvent être envisagés comme des alternatives.