Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine, a récemment été mis en examen pour « détournement de fonds publics » ainsi que pour « concussion », une infraction liée à la perception illégale de montants par un fonctionnaire.

Cette décision fait suite à une enquête ouverte après une plainte déposée par un ex-collaborateur, David Angevin.

Bien que le parquet ait requis un contrôle judiciaire, l'élu socialiste n’a pas été placé sous cette mesure.

Rousset conteste fermement les accusations portées contre lui, affirmant que les allégations émises par un ancien membre de son équipe, licencié pour insuffisance professionnelle, ne reflètent pas la réalité.

Dans un communiqué, il a exprimé sa volonté de prouver que ses collaborateurs ont accompli leurs tâches avec diligence, respectant les obligations qui leur incombent en tant qu'agents publics.

L’enquête souligne que des courriels échangés durant la campagne électorale suggèrent que certains collaborateurs, ainsi que le personnel administratif, se seraient engagés dans des missions liées à la campagne pendant leurs heures de travail au sein de la Région.

En 2022, plusieurs employés du conseil régional avaient été placés en garde à vue dans le cadre de cette investigation.

De plus, la collectivité a récemment accordé à Rousset une protection fonctionnelle, couvrant ainsi ses frais juridiques.

Rousset a conclu en faisant savoir qu'il est convaincu que les enquêtes confirmeront sa bonne foi, tout en précisant qu'aucun enrichissement personnel n'est mis en cause dans cette affaire.

Il a également indiqué qu'il n’émettra pas de commentaires supplémentaires et réserve ses explications à la justice.