Des chercheurs de Bordeaux s'intéressent à une méthode alternative pour gérer les corps, en examinant la possibilité de leur compostage, une pratique également connue sous le nom de terramation.

Ce projet, soutenu par l'Agence nationale de la recherche, implique une collaboration entre les universités de Bordeaux et Lille, ainsi que l'association Humo Sapiens.

L'objectif principal de cette recherche est de collecter des données scientifiques pour alimenter un débat sur une éventuelle modification de la législation actuelle sur les funérailles.

Les chercheurs souhaitent déterminer si le compostage des corps est viable et s'il ne présente pas de risques liés à la contamination des sols.

L'association Humo Sapiens milite pour la légalisation de cette méthode, qu'elle considère comme une alternative écologique aux pratiques funéraires traditionnelles.