La municipalité de Bordeaux a exprimé son soutien indéfectible envers l'association Girofard, selon un communiqué diffusé le 21 mars par le maire Pierre Hurmic.

Cette prise de position intervient après que des élus du groupe Socialistes et apparentés aient défendu le Girofard comme un acteur clé dans la lutte contre le harcèlement et les discriminations en milieu scolaire.

L'association est actuellement dans le viseur de Virginie Tournay, déléguée départementale de Reconquête!

en Gironde et référente pour les Parents Vigilants.

Lors d'une récente rencontre avec le ministre de l'Intérieur, elle a remis un dossier visant à contester l'agrément de l’association pour intervenir dans les écoles, l'accusant de « dérives inquiétantes » et d’« interventions intrusives ».

Elle demande aussi un examen approfondi pouvant aboutir à une dissolution rapide.

En défense du Girofard, la mairie souligne qu'il joue un rôle essentiel en combattant les discriminations LGBTI+.

Elle a assuré à l'association qu'elle peut compter sur son soutien.

De son côté, l'association a communiqué qu’en 2024, presque 900 professionnels du secteur social, de la santé et de la justice seront formés, tout en travaillant avec un large public et en fournissant des milliers d’heures de formation et d’accompagnement.

Le Girofard vise à prévenir les discriminations liées à l'identité de genre et à l'orientation sexuelle, en alertant sur la montée des agressions envers les personnes LGBTI+, notamment parmi les jeunes.

L’association a également évoqué la situation en Gironde, mentionnant des incidents homophobes récents, pour illustrer l’urgence de sa mission.

Les élus socialistes pointent du doigt la démarche de Virginie Tournay, qualifiant ses actions d’attaque politique promouvant des idées rétrogrades qui compromettent le bien-être des enfants.

Ils critiquent également le collectif Parents Vigilants pour son silence face à des agressions homophobes antérieures.