Le projet de raffinerie EMME continue de susciter des débats animés à Parempuyre.

Initié par la société Electro Mobility Materials Europe (EMME), fondée en avril 2023 et basée à Bordeaux, ce projet prévoit l'établissement d'une unité dédiée à la conversion de matériaux métallurgiques, tel que le cobalt et le nickel, en sulfates destinés à la fabrication de batteries pour voitures électriques.

Malgré deux phases de concertation organisées en 2024 par la société, les préoccupations des riverains demeurent vives.

En effet, cette installation, classée Seveso seuil haut, sera localisée en bordure de Garonne, dans une zone sujette aux inondations.

Pour apaiser les inquiétudes de la communauté locale, les initiateurs du projet ont décidé de faire appel à la Commission nationale du débat public (CNDP) dans le but d'assurer une communication la plus transparente et objective possible.

Le démarrage des travaux est prévu pour 2026, suivi d'une opérationnalité attendue en 2028.

Cette nouvelle consultation pourrait engendrer un retard de 6 à 8 mois pour le maître d'ouvrage, avec des frais supplémentaires évalués à environ 20 millions d'euros, comme l'a indiqué Antonin Beurrier, le PDG d'EMME.

Malgré ces retards et coûts additionnels, le dirigeant estime que le projet offre encore de nombreuses opportunités d'amélioration.