Publié le dimanche 21 janvier 2024
Deux adolescents jugés pour violences aggravées dans un lycée d'Angoulême : le constat alarmant d'une série d'incidents scolaires
Deux adolescents seront prochainement jugés pour des violences aggravées commises dans un lycée d'Angoulême, en Charente.
Après avoir été interpellés le vendredi 19 janvier, suite à une intrusion dans l'établissement, ils ont été présentés à un juge le lendemain.
Les faits se sont déroulés jeudi matin, lorsque les deux adolescents ont pénétré dans l'école, apparemment dans le but de régler un différend avec un élève.
Au cours de l'incident, un mineur ainsi qu'une enseignante, intervenant pour tenter de calmer la situation, ont été blessés.
Des vidéos de la scène ont été diffusées sur les réseaux sociaux, suscitant l'indignation.
Selon la procureure d'Angoulême, Stéphanie Aouine, l'un des mis en cause, âgé de 17 ans, a été placé en détention provisoire.
Il était déjà connu des services judiciaires et avait enfreint les conditions de son contrôle judiciaire précédent, lié à une affaire similaire.
La magistrate avait également évoqué une "logique de règlement de comptes" à l'encontre du mineur victime visé par l'utilisation d'une bombe lacrymogène dans les toilettes du lycée Marguerite de Valois.
L'enseignante qui s'était interposée a également été blessée, bien que les deux adolescents aient affirmé qu'elle n'était pas directement visée.
Ces incidents ne sont malheureusement pas isolés, puisque la police est également intervenue à deux reprises ce vendredi devant d'autres lycées de la banlieue d'Angoulême, suite à des agressions et des rixes.
La procureure a indiqué avoir prolongé quatre des cinq gardes à vue entamées pour l'agression d'un élève, filmée par plusieurs jeunes à Soyaux, afin de permettre la poursuite des investigations et éventuellement la présentation des auteurs au parquet.
La cinquième garde à vue a quant à elle été levée.
Ces incidents mettent en lumière la nécessité de prendre des mesures adéquates pour assurer la sécurité des élèves et du personnel enseignant au sein des établissements scolaires.
Les autorités judiciaires devront maintenant déterminer les suites pénales à donner à ces violences.