Depuis le 9 avril, les États-Unis ont mis en place des droits de douane de 20 % sur les produits en provenance d'Europe, bien que ce taux ait été réduit à 10 % pour une durée de 90 jours.

Cette décision, suite à une annonce de Donald Trump, a provoqué des turbulences sur les marchés financiers mondiaux.

En réponse, l'Union européenne a élaboré une première liste de produits américains soumis à des surtaxes, incluant le soja, la volaille, le bois et les motos, tout en mettant de côté le bourbon pour éviter des représailles potentielles sur les vins italiens et français.

Les producteurs français, encore récemment inquiets d'une éventuelle surtaxe de 200 % sur tous les alcools européens liée à un conflit dans le secteur de l'acier et de l'aluminium, considèrent désormais la hausse de 20 % comme "moins alarmante que prévu".

Christophe Château, directeur de la communication du Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux, souligne que les États-Unis demeurent le marché le plus important pour les exportations de vin français, notamment en volume et en valeur.

Ces mesures douanières toucheront tous les alcools européens de manière équitable, d'après le porte-parole du CIVB, offrant une certaine prévisibilité en cette période d'incertitude.