La Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) a pris la décision d'exclure l'équipe féminine des Girondins de Bordeaux des compétitions nationales.

Cette annonce fait suite à l'audition du club et d'un représentant de Sphera Partners, un fonds d'investissement britannique qui défend un projet de reprise de la section féminine.

Le plan présenté n'a pas réussi à convaincre l'organe de contrôle de la fédération, ce qui, si confirmé, entraînerait une rétrogradation de l'équipe au quatrième niveau de la hiérarchie du football français, alors qu'elle devait entamer son championnat en Division 2 le 15 septembre contre Nice.

La situation financière précaire du club girondin avait déjà contraint l'équipe à redescendre à ce niveau.

Un appel de la décision pourrait cependant être envisagé par Sphera Partners, toujours en lice pour la reprise.

Le club se trouve actuellement en redressement judiciaire et avait obtenu l'approbation du Tribunal de commerce pour établir une nouvelle entité soutenue par le fonds anglais, qui aurait permis aux Girondines de continuer à évoluer sous l'égide de la Fédération française de football.

Cependant, ce projet n'est pas encore finalisé, et la DNCG ne l'a pas pris en compte dans sa décision.

Cette exclusion compromet sérieusement le projet de rachat par le fonds d'investissement.

Le propriétaire du club, Gérard Lopez, avait exprimé son désir de céder la section, laissant planer un avenir incertain pour l'équipe féminine.

La situation est également inquiétante pour l'équipe féminine engagée en U19 nationale.

En dépit d'un parcours prometteur en Division 1, l'équipe féminine a souffert des conséquences de la relégation de la section masculine, entraînant une diminution de son budget et la nécessité de se séparer de plusieurs de ses joueuses de premier plan, dont quatre avec une expérience internationale.

Des initiatives de soutien de clubs professionnels locaux n'ont pas suffi à inverser la tendance.