Les Girondins de Bordeaux ont été rétrogradés en National 2, la quatrième division du football français, par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) fédérale, suite à une audition de la direction du club qui s'est tenue le jeudi 1er août.

Cette décision intervient après le prononcé d'un redressement judiciaire par le Tribunal de commerce de Bordeaux le 30 juillet, qui avait suscité un certain espoir au sein du club.

Les Girondins, qui avaient quitté la Ligue 2 en raison de problèmes financiers, espéraient pouvoir accéder à la National 1, mais la validation de leur budget n’a pas été obtenue.

Le club n’a pas encore communiqué de réaction officielle face à cette évolution, mais il dispose d'options de recours.

En effet, les dirigeants peuvent faire appel devant la DNCG d’appel, bien que cette démarche comporte le risque d'une sanction encore plus sévère.

Si l’appel venait à échouer, ils pourraient se tourner vers le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), puis éventuellement vers le Comité exécutif de la Fédération Française de Football, sous certaines conditions.

Ces étapes juridiques pourraient prendre du temps, alors que les compétitions de National 1 et National 2 s'ouvrent le 16 août et que l'équipe bordelaise n’est pas encore constituée.

Le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, a qualifié cette décision de cinglante critique à l’égard de la gestion du club, soulignant l'incapacité à convaincre la DNCG du bien-fondé du projet de redressement.

Il a également plaidé en faveur d'un nouveau départ, en appelant à la construction d'une nouvelle direction dotée d’un enracinement local, suggérant peut-être une remise en question des choix stratégiques actuels.