Etienne Guyot a qualifié d'« inacceptables » les incidents survenus le 7 décembre dernier avant le match opposant les Girondins de Bordeaux à Saint-Brieuc, en National 2.

La préfecture a indiqué que lors de la « fanwalk » des Ultramarines, un affrontement avec les membres des North Gate s'est intensifié au niveau du parvis du stade.

Selon les autorités, les forces de l'ordre, en intervenant, ont dû calmer la situation alors que les UB87 cherchaient à en découdre, provoquant des violences et le lancement de projectiles.

Un policier a été blessé au cours de l'intervention.

Le préfet a souligné que cette dynamique de violence met en danger non seulement le club, mais aussi le public, notamment les familles souhaitant assister à des matchs dans la tranquillité.

Dans un courrier adressé aux deux groupes de supporters, Guyot les a mis en garde, leur demandant de mettre en œuvre des actions concrètes pour changer ces comportements destructeurs.

Il a précisé que si des mesures satisfaisantes n'étaient pas prises d'ici le 17 décembre 2024, il pourrait demander que le match entre le FCGB et le Stade Rennais, prévu en phase de coupe de France, ainsi que l'ensemble des matches à domicile pour la saison, se déroulent à huis clos.

Pour anticiper cette mesure, les Ultramarines ont publié un communiqué sur leur compte X, dans lequel ils proposent une « sortie de crise temporaire » afin d'éviter un huis clos total, qui nuirait considérablement au club.

Malgré leurs relations tendues avec les North Gate, ils ont suggéré un pacte de non-agression, à condition que ces derniers s'engagent à ne plus agressé leurs membres.

Les Ultramarines ont exprimé qu'ils avaient tenté d'empêcher l'accès au stade aux North Gate suite à des attaques répétées contre leurs membres, déplorant des incidents violents ayant entraîné des blessures graves.

Pour l'heure, le groupe North Gate n'a pas fait de commentaire à ce sujet.