
Publié le vendredi 21 mars 2025
"Marche à Bordeaux le 22 mars : Unissons-nous contre le racisme, le fascisme et pour l'égalité des droits"
Le 22 mars, des manifestations se tiendront à travers le monde en opposition au racisme et au fascisme, avec des rassemblements prévus aux États-Unis, en Argentine, au Japon, ainsi qu'en Europe et en Afrique du Sud.
En France, cette initiative est orchestrée par la Marche des Solidarités, en collaboration avec les Collectifs de Sans-papiers et des mineurs isolés en lutte, et bénéficie du soutien de plus de 506 organisations, tant nationales que locales. À Bordeaux, la marche est mise en place par les Etats généraux des Migrations (EGM) Gironde.
Plusieurs syndicats, tels que la CGT, la FSU et Solidaires, ainsi que des associations comme la Ligue des Droits de l’Homme, La Cimade, SOS Racisme, et le Collectif Bienvenue, se sont unis à cette mobilisation.
Le rassemblement débutera à 14h30 sur la place Stalingrad et empruntera un parcours allant jusqu'à la place de la Bourse, en passant par le cours Victor-Hugo, la rue des Menuts, et le cours de la Marne, tout en revenant par les quais de la Garonne.
Les organisateurs soulignent que les comportements racistes et xénophobes font partie du quotidien pour de nombreuses personnes, en raison de leur origine, de leur couleur de peau ou de leur foi.
Ils dénoncent l'augmentation des actes violents, qui engendrent peur, souffrance et injustices liées à la discrimination.
Les groupes en charge de l'organisation critiquent les "discours de haine désinhibés" ainsi que les déclarations mensongères provenant de responsables politiques et de médias influencés par des intérêts économiques.
Ils se montrent particulièrement préoccupés par la circulaire Retailleau, qui renforce les conditions de régularisation du séjour des étrangers et facilite les expulsions.
De plus, ils s'opposent à des déclarations du Premier ministre qui utilisent des formulations stigmatisantes empruntées à l'extrême droite.
Enfin, les organisations impliquées affirment que "l’absence d’accès aux droits des uns n’a jamais donné plus de droits à d’autres", et appellent à une justice économique et sociale, ainsi qu’à l’égalité des droits pour tous.