Ce jeudi 3 avril, environ 1000 personnes se sont mobilisées à Bordeaux, d'après les organisateurs, bien qu'il s'agisse probablement de quelques centaines.

La manifestation a eu lieu de la place de la Victoire à la place Gambetta, dans le cadre d'une journée nationale organisée par une intersyndicale regroupant la CGT, la FSU, l'Unsa et Solidaires.

Les manifestants réclament une augmentation des salaires et souhaitent attirer l'attention sur le manque d'investissement dans les services publics ainsi que sur les réformes des retraites, qui suscitent encore de vives inquiétudes.

Parmi les participants, on retrouve des travailleurs du laboratoire de biologie du CHU, en grève depuis dix jours pour une meilleure reconnaissance, ainsi que des employés de Thalès Mérignac, en revendication pour des augmentations de salaire.

Des salariés de MMT-B à Blanquefort, où près de 200 emplois sont menacés, étaient également présents.

En réponse à l'appel de l'Unef, plus d'une centaine d'étudiants ont joint le cortège pour dénoncer les réductions budgétaires prévues pour l'enseignement supérieur dans le budget de 2025. "On retire des heures de cours aux enseignants, ce qui empêche de finaliser les programmes.

Nous souhaitons avoir l'ensemble de nos cours pour réussir nos examens dans de meilleures conditions", a déclaré Emma, une étudiante en droit à Bordeaux Montesquieu.

Parallèlement, le blocage de l'université Bordeaux Montaigne se poursuit depuis le 24 mars.

Récemment, une assemblée réunissant 500 étudiants a voté pour maintenir la mobilisation, tandis qu'une pétition a été lancée pour demander la fin du blocage, estimant qu'il n'apporte aucune réponse sur le plan national et ne mène à aucune avancée significative, selon Stéphane Valat, directeur de la formation et des études à Bordeaux Montaigne.