
Publié le samedi 21 septembre 2024
« Mobilisation à Bordeaux : la gauche appelle à résister face à Macron et Barnier »
À Bordeaux, les forces de gauche persistent dans leur volonté de maintenir la pression sur Emmanuel Macron et Michel Barnier.
Lors d'une manifestation récente, le nombre de participants a considérablement diminué par rapport à la précédente mobilisation, attirant environ 1 000 personnes selon les organisateurs, contre 450 selon la préfecture.
La marche a débuté à la place de la Victoire et s'est conclue sur la place de la Bourse.
L'initiative de cette manifestation a été prise par des groupes de jeunesse, notamment le Nouveau Front populaire.
Yanis Jaillet, secrétaire général de l’Union étudiante Bordeaux, a exprimé que la jeunesse, qui a voté en masse lors des dernières élections, ne doit pas rester silencieuse face à ce qu'il qualifie de "vol" électoral.
Il dénonce le "message réactionnaire" véhiculé par le président, insistants sur l'importance de ne pas céder devant ce qu'il considère comme une atteinte à la démocratie.
Au sein de cette mobilisation, des tracts circulent pour soutenir une pétition lancée par La France insoumise, en rapport avec une procédure de destitution d'Emmanuel Macron.
Loïc Prud’homme, député de la France insoumise, évoque un "coup d'État silencieux" lié à la nomination de Barnier, soulignant un mépris des résultats électoraux au profit de politiques identiques.
Il met en garde contre le risque de résignation mais assure que la mobilisation se poursuit à travers des instances locales.
Florence Guéry, suppléante d'un député écologiste, constate une coopération entre les quatre partis de gauche à l'Assemblée, malgré la fragilité de cette union.
Elle note qu'il est essentiel de rester soudés, en proposant des espaces d'échange, alors que la gauche n'avait pas connu une telle mobilisation depuis 1981.
Une nouvelle mobilisation est prévue à Bordeaux pour le 1er octobre, avec des syndicats et organisations de jeunesse appelant à une grève générale, en raison d'un futur gouvernement jugé inadapté aux urgences sociales et écologiques.