Suite à des récentes plaintes émanant d'automobilistes de la région bordelaise, l'enseigne Leclerc se retrouve au cœur d'une polémique liée à la qualité de son carburant.

En effet, plusieurs conducteurs ont signalé avoir rencontré des problèmes avec leur véhicule après avoir fait le plein dans certaines stations-service de l'enseigne.

Les témoignages font état de pannes graves, allant jusqu'à plusieurs milliers d'euros, et accusent clairement Leclerc d'avoir mélangé de l'eau à l'essence dans les stations de Sainte-Eulalie, Ambarès et Talence.

Les scénarios se répètent : après avoir fait le plein, les automobilistes se retrouvent en panne, leur véhicule présentant divers dysfonctionnements tels qu'un voyant moteur allumé, des ratés au niveau du moteur et une perte de puissance.

Les réparations nécessaires s'élèvent parfois à des sommes importantes, obligeant certains propriétaires à changer des pièces cruciales de leur voiture.

Face à ces allégations, Leclerc maintient l'ouverture des stations incriminées et affirme que les analyses effectuées n'ont pas révélé la présence d'eau dans les cuves d'essence.

Des expertises sont toujours en cours pour la station de Talence et l'enseigne assure être en contact avec les clients affectés, qui ont pu signaler leur situation grâce à un formulaire dédié.

Les automobilistes sinistrés se mobilisent pour obtenir réparation, certains ayant déjà fait appel à un avocat et prévoyant de se regrouper pour demander réparation des dommages subis.

Toutefois, il convient de rappeler qu'il est important de remonter toute la chaîne logistique avant d'incriminer directement le distributeur, selon le président de l'Automobile club du Sud-Ouest.

Celui-ci souligne que Leclerc demeure responsable du produit qu'il vend, et que des vérifications approfondies sont nécessaires pour établir les causes exactes des problèmes rencontrés par les automobilistes.