Lors d'une réunion publique tenue à Parempuyre, une intervenante a exprimé son scepticisme envers le projet EMME (Electro mobility materials Europe), relative à la création d'une raffinerie de métaux près de Bordeaux.

Ce projet vise à établir une usine de transformation de nickel et de cobalt en sulfates sur le port de Grattequina, pour alimenter la fabrication de batteries de véhicules électriques, avec un démarrage prévu en 2025.

Cependant, la localisation de cette usine soulève des préoccupations, car elle se trouve dans une zone sujette aux inondations.

Pour prévenir les risques de crues de la Garonne, l’entreprise a prévu des bâtiments de 25 mètres de hauteur, érigés sur un remblai de 2 mètres, couvrant une superficie total de 14 hectares.

Ce choix architectural a provoqué des réactions critiques mais également l'agitation des riverains lors de la présentation du projet.

La concertation récemment réalisée par le Grand port maritime de Bordeaux a mis en lumière plusieurs inquiétudes.

Parmi celles-ci, la nécessité d'adapter le plan local d’urbanisme de Bordeaux Métropole pour permettre l'implantation de cette raffinerie sur des terrains actuellement classés inconstructibles.

Sabine Menaut, une habitante du port de Lagrange voisin du site, a exprimé son incompréhension face à la logique de ce projet dans un contexte climatique déjà fragilisé où les incertitudes sont de mise.