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Publié le mercredi 09 avril 2025

"Refus du tribunal administratif de Bordeaux : le président de la mosquée de Pessac contesté pour son titre de séjour après des accusations de terrorisme"

Le tribunal administratif de Bordeaux a annoncé, le mardi 8 avril, le rejet du recours déposé par le président de la mosquée de Pessac, contestation visant la décision tacite du préfet concernant le non-renouvellement de son titre de séjour.

Abdourahmane Ridouane est impliqué dans un arrêté ministériel d’expulsion qui a conduit à la révocation de son titre de séjour, une décision validée par le Conseil d’État le 17 septembre 2024.

De plus, le 10 mars 2025, il a été reconnu coupable par le tribunal correctionnel de Meaux pour apologie du terrorisme, écopant de quatre mois de prison avec sursis, ainsi que d’une interdiction de séjour sur le territoire français pendant deux ans.

Il a décidé de faire appel et attend maintenant une nouvelle audience.

Le tribunal a requis son inscription au fichier national des auteurs d'infractions terroristes, affirmant qu'il avait relayé sur Facebook des messages justifiant des actes terroristes, en particulier en rapport avec l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Il a également loué le « noble combat jusqu’au martyre » après la mort d'Ismaïl Haniyeh, responsable du Hamas, tué lors d'une frappe israélienne à Téhéran.

Dans un entretien accordé à un média local, Abdourahmane Ridouane a qualifié cette décision de « scandaleuse », se présentant comme un « opposant politique ».

Il a affirmé : « Je ne badine pas avec le terrorisme, je n’ai jamais tenu de propos ni antisémite ni pro-terroriste.

Mon slogan favori est “pas de justice pas de paix”. » Il a également dénoncé les pertes civiles résultant des attaques du Hamas et adressé ses condoléances aux familles des victimes.

Suite à l’arrêté ministériel d’expulsion, il a été arrêté à son domicile à Pessac le 8 août 2024, puis transféré dans un centre de rétention administrative près de Paris.

Devant le refus du Niger d’accorder les autorisations nécessaires, il a été libéré le 6 novembre 2024 et placé en assignation à résidence « le temps nécessaire à l’organisation de son expulsion », selon les précisions fournies par la préfecture.

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