Deux grands chantiers vont débuter ce printemps sur la rive gauche, près de la porte de Bourgogne.

Le premier est consacré à la rénovation du pont de Pierre, dont les faiblesses ont été constatées depuis 1981. Érigé sous le règne de Napoléon Ier entre 1810 et 1822, cet ouvrage emblématique, qui relie les deux rives, fait face à plusieurs risques.

Les problèmes incluent un tassement progressif de quelques millimètres par an, une érosion due au flux de la Garonne et des infiltrations d’eau à grande échelle.

Ces enjeux requièrent une mise en sécurité de l’infrastructure, qui accueille quotidiennement près de 60 000 usagers.

Les travaux débuteront en mai 2025 et dureront une année.

Parallèlement, Bordeaux Métropole prévoit d’entamer un second projet de réhabilitation des infrastructures de tramway au même endroit.

Cette initiative vise à réduire la gêne pour les usagers, selon les autorités locales.

L’objectif principal est de moderniser les équipements tels que les automates et la signalisation ferroviaire, ainsi que d’ajouter de nouveaux aiguillages.

Ces améliorations permettront de faciliter l’intégration des rames depuis le dépôt de tramway de Bastide et de préparer l’arrivée de nouvelles lignes de tram.

Durant cette période, le tramway A sera suspendu sur le pont de Pierre entre les arrêts Stalingrad et Sainte-Catherine pour environ 12 semaines.

Des alternatives de transport seront mises en place.

Le Bato proposera trois liaisons supplémentaires par heure, assurant une connexion renforcée entre Quinconces et Stalingrad de 7 h à 21 h durant la semaine, et de 9 h à 21 h le week-end.

Les autorités comptent également sur une forte incitation à l’utilisation de moyens de transport doux, notamment entre Stalingrad et la porte de Bourgogne, avec l’installation de deux stations de vélos temporaires de chaque côté du pont de Pierre.

Un accroissement des liaisons par bus est également prévu pour compenser l’interruption de la ligne de tramway A sur cette section, ainsi qu’un ensemble de solutions alternatives en réponse à l'interruption des lignes C et D.