La célébration du 80e anniversaire de la libération de Toulon a été marquée par un moment poignant et solennel, lors duquel la secrétaire d'État auprès du ministre des Armées, Patricia Mirallès, a rendu hommage aux soldats ayant contribué à cette victoire.

Dans son discours, elle a décrit Toulon comme une "ville paisible et sereine", tout en soulignant l'effervescence de la gratitude envers ceux qui ont combattu pour sa libération.

La cérémonie a mis en avant plusieurs monuments, dont la stèle dédiée à Jean Moulin et le monument en l'honneur du maréchal de Lattre de Tassigny; la commémoration s'est tenue place Gabriel-Péri devant le monument aux morts.

Un dépôt de gerbes, une sonnerie aux morts et une minute de silence ont eu lieu, créant une atmosphère empreinte d'émotion.

Patricia Mirallès a également évoqué le rôle essentiel des soldats africains durant ce conflit, affirmant qu’il est impératif de ne pas oublier leur contribution.

Elle a mentionné que, parmi les 2 700 blessés et tués, le 6e régiment de tirailleurs sénégalais a subi à lui seul plus de 450 pertes.

La maire de Toulon, José Massi, a rejoint cet appel à la mémoire, insistant sur l'importance de transmettre l'histoire de ceux qui ont sacrifié tant de choses pour que les générations futures puissent vivre en paix.

Elle a précisé que la Seconde Guerre mondiale représentait une lutte idéologique significative, en intervenant : "L'horreur du totalitarisme est toujours présente, sournoise et prête à renaître." Son message appelait à une vigilance constante concernant le devoir de mémoire face aux défis contemporains.