Un homme de 31 ans, Achraf M’Hamdi, a été condamné à quatre ans de prison pour avoir incendié l'appartement de ses ex-beaux-parents à Nice.

Les faits se sont produits le 9 juin, lorsqu'un feu a pris sur la porte d'entrée de l'appartement d'un couple de retraités. À l'heure de l'incendie, leur fille a ressenti une forte odeur d'essence et a marché dans un liquide inflammable, ce qui a entraîné l'embrasement de sa chaussette.

Bien qu'elle ait tenté d'éteindre le feu avec un plaid, elle a subi des brûlures au troisième degré.

Les trois occupants ont été piégés par les flammes jusqu'à l'arrivée des secours.

Me Bernard Ginez, représentant Côte d'Azur Habitat, a évoqué la chance qu'ont eue les victimes, malgré une blessure, soulignant que la situation aurait pu être beaucoup plus tragique.

Les soupçons se sont rapidement portés sur le prévenu, qui avait cohabité avec la famille pendant 18 mois durant son union avec l'une des filles du couple.

Des témoins l'ont vu la nuit des événements en possession d'une bouteille en plastique, inclinée vers le paillasson.

Face au tribunal, M’Hamdi a nié les accusations, se décrivant comme victime d’une machination visant à l’empêcher de voir sa fille.

La découverte sur les lieux d'une bouteille contenant des traces d'hydrocarbures associée à son ADN a été soulevée durant le procès.

Les avocats des victimes ont qualifié l'incendie d'une véritable tentative d'homicide, insistant sur le fait que les personnes présentes avaient été prises au piège.

La procureure a requis trois ans de réclusion pour M’Hamdi et huit mois pour son complice, qui n'était pas présent à l'audience.

En délibérant, le tribunal a finalement prononcé une peine de quatre ans pour l'ex-gendre et de 18 mois pour son complice.

L'avocat de M’Hamdi avait plaidé pour une relaxe.