L'orque Moana, qui était captif au parc Marineland à Antibes, est décédé en octobre dernier.

Suite à cette triste nouvelle, la justice française a exigé une expertise sur l'état de santé de Moana ainsi que d'une autre orque en captivité.

Après des analyses approfondies réalisées dans des laboratoires spécialisés du monde entier, l'autopsie finale a révélé que la mort soudaine de l'orque était due à une septicémie bactérienne aiguë, un phénomène qui survient naturellement dans la nature.

Moana, âgé de 12 ans, était la troisième orque au monde à être née par insémination artificielle, et la première en Europe.

Il avait toujours vécu au Marineland aux côtés de sa mère, Wikie, âgée de 22 ans, et de ses compagnons Inouk (23 ans) et Keijo (neuf ans), tous nés à Antibes.

Cependant, l'avenir de ces orques est incertain, en raison de la loi de 2021 contre la maltraitance animale en France. À partir de décembre 2026, les spectacles mettant en scène des orques et des dauphins seront interdits.

Une question se pose alors : vont-elles être transférées vers un zoo japonais ?

Le tribunal de Grasse (Alpes-Maritimes) a décidé en janvier que le Marineland devrait conserver ses orques pendant au moins quatre mois, jusqu'à la remise du rapport d'expertise sur leur santé.

L'association de protection des animaux One Voice s'inquiète du sort de ces orques.

Elle a proposé de collaborer avec le Marineland et le gouvernement français, en partenariat avec l'organisation américaine Whale Sanctuary Project, pour envisager un transfert des orques vers un sanctuaire côtier en Nouvelle-Écosse, au Canada.

One Voice milite depuis longtemps pour que les orques soient accueillies dans un sanctuaire marin plutôt que de continuer à participer à des spectacles dans un pays moins protecteur.

Cependant, le parc Marineland affirme que la France n'a pas créé de tel sanctuaire.

En attendant, le parc Marineland d'Antibes, ouvert depuis 1970, continue d'accueillir en moyenne 750 000 visiteurs chaque année.