
Publié le lundi 18 novembre 2024
"Futur du Parc Raoulx : tensions autour du projet de fusion scolaire à Saint-Jean"
La question de l'avenir du parc Raoulx suscite de vives réactions à Saint-Jean, comme en témoigne la récente réunion du comité d’intérêt local (CIL) Champ de Mars-Cuzin-La Colette.
Des riverains ont exprimé leur mécontentement envers la municipalité, qualifiant notamment la gestion du projet d’« opacité » et affirmant leur attachement à ce qu'ils considèrent comme un « poumon vert » de la région.
La mairie projette de construire un nouvel établissement scolaire qui regrouperait les écoles La Pinède et Sainte-Catherine, une initiative qui rencontre une forte résistance de la part des habitants.
Pour apaiser les tensions, le comité d’intérêt local a tenté d'établir un dialogue entre les résidents mécontents et les représentants municipaux.
Les élus ont précisé les raisons qui sous-tendent ce projet.
Selon Laurent Bonnet, adjoint au sport, l'agrandissement de la clinique Saint-Jean est crucial pour empêcher son éventuel déménagement hors de Toulon.
Pour cela, il serait nécessaire de céder l’école Sainte-Catherine au groupement Sainte-Marguerite, propriétaire de la clinique.
Un projet de délibération visant à formaliser cette cession sera présenté lors du conseil municipal prévu le 22 novembre.
En fusionnant les deux écoles dans un nouveau complexe qui serait construit dans le parc Raoulx, la municipalité espère répondre à deux objectifs : maintenir la clinique en ville et moderniser les équipements scolaires.
Toutefois, cette perspective est à l'origine des inquiétudes exprimées par certains riverains concernant la perte d'espaces verts.
Pour calmer les craintes, Erick Mascaro, adjoint aux travaux, a rassuré l'assistance en affirmant que le projet est encore en phase d'élaboration.
Il a précisé que les autorités s'engagent à préserver un maximum de végétation et à prendre en compte les questions d'accessibilité et de nuisances sonores.
Les élus ont également insisté sur l'importance de faire évoluer le projet en concertation avec la population, un engagement qui sera formalisé dans le cahier des charges de l'étude de faisabilité.
Bien que le déménagement des écoles soit encore à l'horizon, un calendrier préliminaire a été esquissé.
Erick Mascaro a mentionné que la maire envisage une ouverture du nouveau complexe à la rentrée scolaire de 2029, avec une première étude de faisabilité à réaliser dans les six mois suivant cette réunion.
Après cette étape, un concours d'architecture sera lancé, et les travaux, si le projet avance, pourraient durer environ un an et demi.