À Carros, une nouvelle vitrine affiche un sourire éclatant de Stéphane Plaza, ancien animateur adoré par le public français.

Cependant, cette image pourrait être altérée par les récents événements judiciaires impliquant cette figure de proue de l’immobilier, accusée de violences envers deux anciennes compagnes.

Ce contexte trouble incite une dizaine de franchisés, en pleine procédure pour se dissocier du réseau en France, à s'interroger sur l'avenir de leur enseigne.

Certains d'entre eux rapportent des difficultés à obtenir des financements, une réticence à afficher le nom de l'animateur sur leurs emplacements commerciaux, ainsi qu'une couverture médiatique défavorable à leurs affaires.

Interrogés sur la situation sur la Côte d'Azur, des agents immobiliers de Nice adoptent une attitude résignée.

Un professionnel, s'exprimant anonymement, souligne que l'impact est plus une préoccupation pour les médias que pour les clients, affirmant : "Les gens font la part des choses, il n’est pas dans l'agence, c'est juste un nom." Un autre agent, basé à Saint-Isidore, évoque également un effet négligeable sur ses activités, notant que même si le logo de Plaza figure sur ses cartes de visite, cela ne l'empêche pas de travailler efficacement.

Malgré quelques interrogations soulevées au début de cette affaire, un agent de Nice constate que les dilemmes sont souvent alimentés par la concurrence plutôt que par ses propres clients.

Ainsi, il semble que les difficultés évoquées soient davantage anecdotiques pour ceux qui restent au sein du réseau.

Actuellement, on recense onze agences immobilières associées à cette enseigne dans les Alpes-Maritimes.