Le Pays de Fayence a été de nouveau frappé par des intempéries les 26 et 27 octobre, après avoir déjà subi des inondations mi-octobre.

Face à cette situation, le président de l'intercommunalité a formulé une demande pour la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.

Heureusement, aucun blessé n'est à signaler suite aux événements récents, mais la montée des eaux a provoqué des débordements dans de nombreuses rivières de la région.

Certaines communes constatent néanmoins des dégâts matériels et se préparent à gérer la situation dans les jours à venir.

Si l'État reconnaît cet état de catastrophe naturelle, cela permettra aux habitants touchés d'être couverts par leurs assurances en cas de sinistre, selon les explications de René Ugo, le maire de Fayence.

Lors de la première série d'intempéries, les élus et les résidents de Seillans avaient été surpris par l'ampleur des dommages, surtout aux infrastructures routières.

Cependant, les efforts d'anticipation ont permis de minimiser l'impact des événements récents.

Des mesures, telles que la réalisation d'une tranchée pour contrôler les débordements, ont été mises en place, permettant de mieux gérer la situation.

Malgré ces efforts, l'eau du robinet dans le Pays de Fayence demeure impropre à la consommation, en raison d'une turbidité accrue suite aux fortes pluies de ce week-end.

La Régie des eaux de l’intercommunalité a indiqué que des analyses effectuées récemment ont confirmé cette dégradation de la qualité de l'eau, ce qui a conduit à la réouverture d'un centre de distribution pour les populations vulnérables.

Ce centre est accessible aux résidents pendant la journée pour répondre à leurs besoins en eau potable.