Les autorités judiciaires de Nice ont donné leur feu vert aux manifestations pour la paix qui se dérouleront ce dimanche dans la ville.

Le tribunal administratif a suspendu pour la huitième fois les interdictions de manifester émises par le préfet des Alpes-Maritimes, conformément aux demandes des organisateurs des rassemblements.

Deux arrêtés pris par le représentant de l'État, Hugues Moutouh, avaient interdit ces rassemblements en faveur de la paix et en soutien au peuple palestinien.

Cependant, suite à la décision du tribunal administratif, ces manifestations auront bien lieu comme prévu.

La première marche, intitulée "Collectif 06 pour la paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens", débutera à 15 heures depuis la place Garibaldi, dans le cadre de la journée internationale des droits de l'homme.

Par la suite, à 18 heures, l'association "De Nice à Gaza" organisera une veillée "pour les droits humains" au même endroit.

En outre, l'État a été condamné à verser 800 euros à chacune des quatre associations qui ont porté plainte : De Nice à Gaza, la Ligue des droits de l'homme 06, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples, ainsi que France Palestine Solidarité.

Ces associations étaient assistées respectivement par les cabinets Sefen Guez Guez, Mes Rosanna Lendom et Mireille Damiano.

Il est à noter que ces interdictions répétitives ont déjà coûté cher à l'État, qui a dû verser aux associations un total de 11 100 euros de frais de justice.

Cette situation a été vivement dénoncée par Me Nicolas Hervieu, qui représente également ces associations devant le conseil d'État.