Publié le mardi 12 décembre 2023
Le supplice du petit Brayan à Toulon : les révélations choc dévoilées devant la cour d'assises
Supplice du petit Brayan à Toulon : des révélations glaçantes devant la cour d'assises Lors d'une audience à huis clos mardi après-midi devant la cour d'assises du Var, une adolescente de 12 ans nommée P.
a livré un témoignage épouvantable sur la tragique soirée du 4 juin 2020.
Cette soirée où son frère, Brayan, âgé de seulement 10 ans, a perdu la vie sous les coups d'Arnold Echati Houmadi, le compagnon de sa tante Émilie Moreira de Brito, alors que sa mère Sonia Maurisse était complice et passive (voir nos éditions précédentes).
P., qui a été témoin de tout, a relaté les nombreux coups infligés à Brayan.
Son frère était attaché sur une chaise et battu prétendument pour avoir provoqué la fausse couche de sa tante.
Arnold utilisait une table basse comme arme, jusqu'à la mort de l'enfant.
La soirée macabre s'est poursuivie avec le nettoyage des traces du crime.
Après trois ans d'enquête, nous connaissons maintenant le "comment" des faits, bien que les versions des accusés doivent encore être entendues mercredi matin.
Toutefois, la question du "pourquoi" demeure.
Pourquoi Brayan a-t-il été pris pour cible au point d'être tué?
Comment le prétendu "camp d'entraînement" instauré par Arnold Echati Houmadi pendant le confinement s'est-il transformé en actes de torture et de barbarie?
Pourquoi Sonia Maurisse, qui travaillait à l'époque dans une grande surface de Toulon, n'a-t-elle rien dit à son collègue et ami sur ce qui se passait dans son appartement?
Les brimades, les coups de bambou, le couteau chauffé à blanc appliqué sur Brayan?
Le père de Brayan, séparé de Sonia depuis plusieurs années, exprime son désarroi face à tant de questions sans réponses.
Il avait remarqué des choses étranges, comme une blessure sur le bras de son fils et le fait qu'il ait accepté de se faire couper les cheveux, lui qui les portait longs pour les tresser.
Mais au final, il n'a rien vu, et personne ne lui a rien dit...
Un ancien collègue de travail de Sonia exprime également sa colère de n'avoir rien pu faire.
Ils se disaient tout, mais cette fois-ci, elle gardait le silence...
Elle avait seulement mentionné que les enfants jouaient aux militaires et qu'ils s'étaient lancés dans une sorte de jeu de rôle à la manière d'un commando, qui semblait inquiéter la mère de Brayan lorsqu'elle évoquait des paliers tels que "4 marin, 5 marin, 7 marin..." et l'éventuelle venue du "Président" en cas d'échec.
Sonia Maurisse, habituellement ouverte aux autres, est demeurée silencieuse.
Elle avait généreusement accepté d'héberger son ex-belle-sœur, son fils et son compagnon peu avant le premier confinement, ce qui avait réuni six personnes dans les 70m² de l'appartement de Saint-Jean-du-Var.
Arnold Echati, qui avait le pouvoir d'influencer des enfants intéressés par l'apprentissage des rudiments d'autodéfense, ignorait probablement que selon une ancienne compagne, il pouvait être violent après avoir consommé de l'alcool ou même prétendre être possédé par "un esprit malgache". Était-ce là le fameux "Président" que craignait tant Sonia Maurisse ?
Un mystère parmi tant d'autres que la cour tentera d'éclaircir d'ici vendredi.