Les stations de ski des Alpes-Maritimes connaissent une demande en forte hausse, surpassant même celle des Alpes du Nord, comme l’indique Imane Selmane, analyste économique.

Malgré une diminution de l’enneigement, ces destinations demeurent populaires auprès des acheteurs.

Une étude récemment réalisée révèle que l’immobilier dans ces stations neigeuses affiche une augmentation de 21,8 % en quatre ans, un chiffre bien supérieur à l’évolution du marché immobilier national, qui est de 6,8 %.

Cette hausse est principalement attribuée à un intérêt croissant de la clientèle internationale, couplé à une offre restreinte.

Auron se positionne comme la station la plus onéreuse des Alpes-Maritimes, avec un prix moyen de 4.956 euros par mètre carré pour les appartements, en hausse de 4,5 % sur l’année, et de 6.216 euros par mètre carré pour les chalets, soit une augmentation de 6,1 %.

Valberg suit en deuxième position avec des prix de 4.145 euros par mètre carré pour les appartements (+4,5 % sur un an) et de 4.818 euros pour les chalets (+6,1 %).

Isola 2000 complète le trio de tête : les appartements y sont proposés à 4.003 euros par mètre carré (+4,5 %), tandis que les chalets atteignent 4.203 euros (+6,1 %).

D'autres stations telles que La Colmiane et Gréolières-les-Neiges affichent des tarifs bien plus abordables. À La Colmiane, le prix est de 2.027 euros par mètre carré pour un appartement (+4,5 %) et de 2.825 euros pour un chalet (+6,1 %), tandis qu'à Gréolières-les-Neiges, ces prix sont respectivement de 1.750 euros (+4,2 %) pour un appartement et de 2.519 euros (+3,3 %) pour un chalet.

Pour fournir un comparatif, la station la plus chère de France, Val-d’Isère en Savoie, annonce un prix moyen de 15.605 euros par mètre carré, alors que la station la moins chère, Gourette, dans les Pyrénées-Atlantiques, est évaluée à 1.628 euros.