Des résidents de logements sociaux du quartier de la Madeleine à Nice ont exprimé leurs préoccupations concernant l'insalubrité de leurs habitations lors d'une rencontre avec la députée Christelle D'Intorni.

Parmi eux, Maud, une locataire de la résidence Althoéa, a choisi de fermer une pièce de son logement, envahie par la moisissure, et vit désormais dans la même chambre que ses enfants.

Elle a signalé que cette pièce avait été totalement condamnée après un dégât des eaux et que l'eau s'infiltrait régulièrement par les murs.

La fenêtre de la pièce condamnée reste simplement ouverte pour freiner la prolifération de la moisissure.

De plus, les balcons et volets sont en péril, et des inondations se produisent dans les garages de l'immeuble.

Maud, comme d'autres résidents, est inquiète pour la santé de ses enfants, ajoutant qu’elle ne peut pas les inviter à jouer en raison de l'état déplorable de leur logement.

Une autre habitante, Sylvia, a également souligné que la situation s’était dégradée au fil des ans et a exprimé des frustrations quant à la difficulté d'obtenir de l'aide auprès de leur bailleur social, Côte d'Azur Habitat.

Les résidents se sentent délaissés, notant que les réparations effectuées sont insatisfaisantes.

Christelle D'Intorni a déclaré qu'elle se voyait obligée de porter cette situation à la connaissance du public pour dénoncer le traitement que subissent ces habitants.

En réponse, le bailleur social a critiqué les déclarations de la députée, arguant que la situation est plus complexe qu'elle ne le laisse entendre.

Selon eux, la locataire aurait refusé plusieurs rendez-vous avec des prestataires et la situation relèverait d’une responsabilité partagée.

Le directeur général de Côte d'Azur Habitat a également affirmé que les experts avaient déterminé que le problème était lié à l'entretien du bac de douche, à l'origine de plusieurs désagréments.