
Publié le lundi 17 mars 2025
Marseille : Deux hommes liés au grand banditisme arrêtés pour avoir tenté d’extorquer 300 000 euros à un nonagénaire au Revest
Deux individus, présentés comme appartenant au milieu du grand banditisme à Marseille, sont suspectés d'avoir tenté d'extorquer de l'argent à un nonagénaire au Revest, près de Toulon.
L'information a été rapportée ce lundi par des sources policières.
Les deux suspects, âgés de 56 et 61 ans, ont été arrêtés le mardi 11 mars dans le cadre d'une enquête menée par la brigade des atteintes aux biens de la division de la criminalité territoriale.
Ils ont été déférés au parquet le lendemain et devraient être bientôt jugés à Toulon.
L'enquête, qui a nécessité de nombreuses investigations, notamment techniques et scientifiques, ainsi que l'analyse de communications et de vidéosurveillance, a conduit à l'identification des suspects.
Les faits remontent au 9 janvier, lorsque la victime a été confrontée à l'un des hommes armé d'un revolver devant son domicile, avec le visage dissimulé sous un bas en nylon.
Le suspect, accompagné d'un complice, a alors forcé la victime à retourner chez elle.
Le nonagénaire, face à cette agression, a réussi à activer un système de télésurveillance, ce qui a incité les agresseurs à prendre la fuite.
Les enquêteurs ont pu remonter jusqu'à ces deux hommes, qui étaient déjà en détention provisoire pour d'autres affaires, dont une tentative d'assassinat.
L'un des suspects a été appréhendé à la prison des Baumettes à Marseille, tandis que l'autre a été arrêté à Valence.
Durant leur garde à vue, l'un des suspects a reconnu partiellement les faits, bien qu'il ait tenté de minimiser son implication.
Il a avancé que la victime avait été ciblée en raison de rumeurs faisant état d'une somme d'argent conséquente, soit 300 000 euros et des lingots d'or dissimulés chez elle.
Les détails de cette information proviennent d'un contact, dont l'identité reste inconnue.
L'autre individu a nié toute participation et évoqué un possible complot orchestré par son coaccusé, pour justifier la présence de preuves, notamment des vêtements retrouvés avec des traces d'ADN sur le lieu de l'incident.
Les deux hommes sont présumés innocents jusqu'à ce que la justice se prononce sur leur cas.