Une forte odeur provenant de la centrale d'enrobage de la Société Varoise de Construction Routière (SVCR) à La Garde continue de perturber les habitants de la ville.

Les riverains se plaignent de ressentir des odeurs de goudron, de plastique brûlé ou d'hydrocarbure, qui s'étendent jusqu'au quartier de la Planquette, en passant par le complexe Guy-Môquet jusqu'au cimetière du Thouar.

Malgré les inspections effectuées sur le site, les efforts de l'industriel pour atténuer ces odeurs n'ont pas suffi à les faire disparaitre.

L'usine produit environ 65 000 tonnes d'enrobés bitumineux par an, et d'après le directeur Hervé Beccaro, les odeurs sont principalement dues à la production d'enrobé blanc et à des conditions météorologiques défavorables, telles que le vent faible de Nord-Est et une forte humidité.

Des modifications techniques ont été apportées pour réduire les émanations odorantes, telles que l'installation d'un filtre complémentaire sur l'aspiration des fumées et la surélévation de la cheminée.

Des rapports d'inspection ont montré que les fumées et les odeurs n'étaient pas toxiques pour la population, mais cela n'a pas suffi à apaiser les inquiétudes des Gardéens.

La Dreal a estimé que l'entreprise respecte les normes en matière d'émissions odorantes, et la préfecture a clos la procédure administrative sans suite.

Cependant, la maire de la commune, Hélène Arnaud-Bill, ne compte pas en rester là et a annoncé qu'elle ne s'accommoderait pas de cette décision.

Les riverains, quant à eux, continuent de subir les désagréments des odeurs nauséabondes lorsque le vent souffle à l'Est, et espèrent que des mesures plus efficaces seront prises pour résoudre ce problème persistant.