La cour d’appel d’Aix-en-Provence a décidé, ce mardi, de relaxer Patrick Renard, adjoint au maire de Fréjus, qui faisait l’objet de poursuites pour "provocation à la haine raciale" en raison d’un message publié sur Facebook.

En février 2021, il avait commenté une campagne gouvernementale mettant en avant un couple mixte, en déclarant sur les réseaux sociaux : "Nouvelle pub du gouvernement pour la sécurité routière, un couple mixte, un noir et une blanche, qui font l’amour.

Trop c’est trop".

Ce post, bien que retiré par la suite, avait déjà été diffusé.

Au début de l'année 2024, le tribunal correctionnel de Draguignan avait déjà prononcé un jugement de relaxe en faveur de l’élu, proche du maire RN de la ville, David Rachline.

Le Procureur avait demandé une sanction de cinq ans d’inéligibilité et une amende de 5.000 euros, poussant le parquet à faire appel, ce qui a conduit à l’examen de l’affaire par la cour d’appel.

La municipalité de Fréjus a exprimé sa satisfaction suite à cette relaxe définitive.

Dans un communiqué, elle a souligné que cette décision corrobore la position de Patrick Renard, qui a toujours affirmé n’avoir commis aucune infraction dans l’exercice de son mandat.

Le communiqué précise également que la justice a validé l'absence de fondement des accusations, tout en louant le courage et la dignité de M.

Renard face à cette épreuve, réaffirmant l’engagement de l’élu pour le service des habitants de Fréjus et des valeurs de justice et de présomption d’innocence.