La cour d’appel d’Aix-en-Provence rendra sa décision ce mardi après-midi dans l’affaire du "frigo de Falco".

L’ancien maire de Toulon est poursuivi pour "recel de détournement de fonds publics" au préjudice du conseil départemental.

En première instance, Hubert Falco avait été condamné par le tribunal correctionnel de Marseille à une peine de trois ans de prison avec sursis et à la confiscation de 55.000 euros.

Mais aussi à une peine complémentaire de cinq ans d’inéligibilité, le privant ainsi immédiatement de ses mandats de maire et de président de la Métropole Toulon-Provence-Méditerranée (TPM).

Il est reproché à l’ancien maire de Toulon d’avoir bénéficié de repas servis à la cafétéria du siège de la collectivité à Toulon.

Ce privilège accordé à l’ancien président du Département ne reposait sur aucune base légale.

Hubert Falco a reconnu l'infraction qu'il a commise en déclarant lors de son procès en appel : "Je n’aurais pas dû aller manger au conseil général, c’est une faute".

Il a exprimé le désir d'une peine en adéquation avec sa faute.

La cour d’appel a également condamné Marc Giraud, président du conseil départemental à l’époque des faits, à deux ans de prison avec sursis, 15000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité.

Le verdict qui sera rendu ce mardi par la cour d’appel est très attendu, avec des enjeux politiques importants pour Hubert Falco, qui a franchi la barre des 77 ans.

Le parquet général a requis une confirmation du premier jugement, et l'issue de cette affaire pourrait avoir des répercussions sur les prochaines échéances électorales, notamment les municipales de 2026.