La police nationale lance une campagne de recrutement pour le poste de policier adjoint dans les Alpes-Maritimes.

Ce processus de sélection se déroule par le biais d'un concours accessible sans condition de diplôme, ouvert aux jeunes de moins de 30 ans.

Nous avons échangé avec Clara, policière adjointe à la Brigade de sécurisation des transports en commun, et Hugo, affecté à la Police aux frontières.

L’année précédente, 87 candidats ont été affectés dans la même région.

Clara, dans la vingtaine, envisage de poursuivre sa carrière en visant le concours de gardien de la paix.

Elle est actuellement impliquée dans la sécurité des transports et souligne l'importance de son rôle : "Ces policiers adjoints soutiennent les gardiens de la paix dans leurs missions de prévention, de répression de la délinquance, ainsi que dans l’assistance à la population", explique le commandant divisionnaire Florence Gavello.

Les policiers adjoints signent un contrat de trois ans, renouvelable une fois.

Ils jouent un rôle clé dans l’accueil et l’information du public au sein des commissariats, tout en effectuant également des missions de surveillance.

Hugo, 24 ans, participe activement à la Police aux frontières en contrôlant les flux à l'aéroport, après avoir suivi une formation sur la vérification des documents.

La rémunération d’un policier adjoint s’élève à 1.500 euros mensuels, et la formation, qui dure 18 semaines, est rémunérée et inclut un hébergement.

Selon le commissaire Gavello, ces postes font aussi office d'ascenseur social et professionnel, car après un an d’exercice, il est possible pour les adjoints de suivre des formations professionnelles et d'accéder à d'autres concours.

La période de recrutement se déroulera du 15 janvier au 14 mars.

Le concours comprendra des épreuves écrites et physiques.