Le parc Raoulx à Toulon, un espace boisé classé réaménagé en 2004, fait l'objet de vives inquiétudes de la part des habitants de Toulon-Est en raison d'un projet de construction d'un groupe scolaire.

Un collectif local a lancé une pétition le 10 octobre, qui a rassemblé près de 7 000 signatures en neuf jours, afin de défendre ce précieux milieu naturel, considéré comme un lieu de vie essentiel pour les familles et les personnes à mobilité réduite.

Ce projet vise à regrouper l'école maternelle La Pinède et l'école élémentaire Sainte-Catherine, située près de la clinique Saint-Jean, afin de libérer un terrain pour répondre aux besoins d'agrandissement de cet établissement de santé.

La maire de Toulon, Josée Massi, a récemment acté une convention pour permettre la mise à disposition d'une parcelle de 5 000 m² sur le site de l'école Sainte-Catherine, ouvrant ainsi la voie aux travaux du groupe Sainte-Marguerite, propriétaire de la clinique.

Lors d'une déclaration, la maire a précisé que la signature de la promesse de vente avec le groupe pourrait se concrétiser dès le conseil municipal de décembre.

En parallèle, la municipalité a lancé des études de faisabilité pour la création d'une nouvelle école, qui devrait être opérationnelle d'ici la rentrée 2029.

Cependant, des membres du collectif expriment leurs préoccupations quant à la possible transformation de cet espace classé en terrain constructible, s'interrogeant sur la logique d'une telle décision.

Ils s'opposent fermement à la détérioration de ce milieu boisé, plaidant pour une concertation et la mise en place d'un débat public sur ce sujet.

Du côté de la mairie, des assurances ont été données concernant la préservation des espaces naturels du parc Raoulx.

Il a été confirmé que l'objectif est de protéger au maximum les zones boisées existantes tout en intégrant le nouveau groupe scolaire dans un environnement végétalisé, avec une attention particulière portée au reboisement dans la zone libérée par l'école maternelle actuelle.

La municipalité garantit également que la portion du parc non concernée par le projet conservera son statut de parc public.