Publié le mardi 03 septembre 2024
Toulon : l'ouverture tardive du fast-food "G la dalle" suscite des tensions parmi les riverains de Saint-Jean du Var
Une nouvelle franchise de la chaîne de fast-food "G la dalle", spécialisée dans les burgers hallal, a ouvert ses portes à Toulon le 14 août, marquée par la présence du rappeur L’Algerino.
Située dans le quartier de Saint-Jean du Var, à proximité de l’A50, cet établissement vise principalement une clientèle jeunes, âgée de 15 à 25 ans, et entre en concurrence avec des géants tels que McDonald's et Burger King.
Raymond Truong, entrepreneur de 25 ans et l'un des gérants du restaurant, met en avant la mission de la franchise qui embauche et s'adresse à un public jeune.
Le burger phare de l'enseigne, surnommé "Le Big", propose une combinaison de viande, légumes frais et de fromage, le tout pour un prix d'environ 8,10 euros.
Cependant, l'ouverture prolongée de cet établissement, qui accueille des clients jusqu'à 1h du matin, suscite des frustrations parmi les habitants du quartier.
Des résidents de la rue Antoine Senequier expriment leur mécontentement face aux nuisances générées, notamment les bruits tardifs, les livraisons matinales, et les comportements inciviques, tels que des dépôts de déchets dans la rue.
Une voisine de la résidence voisine, L'Antinéa, fait état de problèmes d'odeurs de cuisson désagréables et de l'impact sur le stationnement, soulignant qu'une initiative est en cours pour former un comité d’action en réponse à ces désagréments.
En réponse aux critiques, le gérant assure que son établissement respecte la législation concernant les horaires d’ouverture.
Il reconnaît cependant que l'absence de parking complique la situation et indique que des mesures sont mises en place, comme l'engagement d'un agent de sécurité pour gérer le stationnement des clients.
Les propriétaires locaux, dont certains sont installés dans le quartier depuis 25 ans, ont pris l'initiative d'écrire au syndic de copropriété, demandant une intervention de la mairie et de la préfecture.
Ils menacent de solliciter une fermeture administrative si aucune solution n'est trouvée à leurs préoccupations.