Samedi, une centaine de personnes s'est rassemblée à Toulon, près du marché du cours Lafayette, pour s'opposer à la décision du président Emmanuel Macron de ne pas accepter la nomination de Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire (NFP), au poste de Première ministre.

Les manifestants, issus du Parti communiste français (PCF), de La France insoumise, d'organisations écologistes, de divers syndicats et de groupes politiques locaux, ont fait entendre leur mécontentement.

Marie-Claude, l'une des participantes, a exprimé son indignation en déclarant que la situation est "invraisemblable" et a critiqué le fait de commencer l'année scolaire sans un gouvernement établi.

Driss, un lycéen, a qualifié la décision de "coup antidémocratique", soulignant l'importance de la mobilisation pour défendre les principes démocratiques.

Pierre Daspre, secrétaire départemental du PCF dans le Var, a ouvert la visite aux interventions sous la chaleur toulonnaise, affirmant que le président ne tient pas compte du vote populaire.

Selon lui, le NFP, qui a obtenu une relative majorité parlementaire avec 193 sièges, mérite qu'un membre de ses rangs soit nommé au gouvernement.

Il a également dénoncé la crainte des partis traditionnels face aux propositions sociales du NFP, telles que l'abrogation de la réforme des retraites, l'augmentation du SMIC à 1.600 euros et le rétablissement de l'impôt de solidarité sur la fortune.

Cette manifestation à Toulon est prévue pour être suivie par d'autres actions, avec une nouvelle mobilisation programmée pour le samedi 7 septembre, à l'occasion d'un rassemblement national.