Le suspect d'avoir percuté une fillette à Vallauris, survenu jeudi, a été placé sous contrôle judiciaire après avoir été mis en examen, mais n'a pas été incarcéré.

Cette décision a suscité des réactions vives, en particulier au sein de la famille de la victime.

Le principal concerné, âgé de 19 ans, a été libéré temporairement malgré la demande du parquet et du juge d'instruction en faveur d'une détention provisoire.

Le juge des libertés a, quant à lui, opté pour un contrôle judiciaire, une décision que le parquet a annoncé vouloir contester.

Florence Rouas, avocate, a éclairci les raisons de cette décision, reconnaissant qu'elle peut surprendre compte tenu de la gravité des accusations portées contre le suspect.

Elle a expliqué que le juge a dû se référer à l'article 144 du code de procédure pénale, considérant des éléments comme les garanties de présence du mis en examen durant le procès.

Des critères tels que la possibilité d'interférences avec d'éventuels complices ou la pression sur des témoins ont également été étudiés.

Le fait que le suspect n'ait pas d'antécédents judiciaires a également pu influencer cette décision.

L'avocate a souligné que ce contrôle judiciaire est assorti de mesures strictes, précisant que dans le système judiciaire français, la liberté est la norme, tandis que la détention constitue une exception.

Elle a ajouté que certains facteurs, comme l'absence d'alcool ou de drogues au moment des faits, ont pu jouer en faveur du suspect.

Florence Rouas a également noté que la situation pourrait évoluer, notamment avec l'appel du parquet, et que l'information judiciaire n'en est qu'à ses débuts.