Météo-France a placé le département en vigilance orange lundi, une mesure qui, selon Jean-Pierre Dermit, maire de Biot, était nécessaire.

La décision de relever le niveau d'alerte a été motivée par deux éléments clés.

En premier lieu, des pluies abondantes étaient prévues pour le matin, coïncidant avec des heures de forte affluence routière, ce qui a incité à fermer les écoles et à mettre en garde la population.

Deuxièmement, l'incident survenu récemment à Cannes, où une vigilance jaune n’a pas suffi à prévenir des inondations, a marqué les esprits et a influencé la décision des autorités.

Dermit souligne que même si les prévisions établissaient un total de précipitations modérées, l'approche préventive adoptée était appropriée.

Selon lui, il est préférable d’opter pour des mesures de sécurité, même si celles-ci semblent excessives à certains moments.

L’expérience passée, comme celle de la tempête de 2015 qui a particulièrement touché la commune, renforce cette prudence.

La mise en décision par Météo-France pour ces alertes est délicate, car les événements météorologiques peuvent évoluer rapidement et différemment selon les zones.

Malgré les critiques possibles, Dermit insiste sur l'importance de la préparation et de l'informations des citoyens pour réduire les risques.

Biot, ayant déjà été fortement impactée par des inondations depuis des décennies, semble avoir développé une culture de la vigilance face aux risques d’intempéries.

Selon le maire, les habitants de la commune comprennent l'importance des alertes, qu'elles soient orange ou jaune, et les informations en période de crise sont largement suivies.

La gestion proactive de l'information a permis de rassurer la population sur la situation actuelle des cours d’eau, garantissant ainsi un climat de confiance.