À Grenoble, un rassemblement rassemblant entre 3 000 et 4 000 personnes a eu lieu ce samedi soir pour contester la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre, et pour dénoncer ce que certains qualifient de "coup de force" du président Emmanuel Macron.

La mobilisation, principalement portée par des jeunes, a vu de nombreux étudiants se joindre au cortège, qui a défilé calmement jusqu'au Musée de Grenoble.

Les organisateurs, qui estiment avoir attiré 4 000 participants, soulignent l'importance de cette mobilisation.

Mathéo, un jeune manifestant de 20 ans, a exprimé que le sentiment de vol de l'élection est prévalent et a souligné la détermination des manifestants à ne pas se laisser abattre, même face à un climat de résignation.

Des slogans tels que "Macron démission" et "On est là même si Macron ne veut pas" ont résonné tout au long de la marche.

Jeannine, une retraitée de 81 ans, a fait part de sa crainte face à une montée supposée du fascisme en lien avec cette nomination, qualifiant Macron de "personnage néfaste".

Camille Pagiras, secrétaire générale de l'Union étudiante de Grenoble, a jugé le nombre de participants très encourageant, soulignant que cette mobilisation témoigne d'une prise de conscience sur l'état de la démocratie en France.