Un nouveau procès se dessine dans le dossier de la pygargue à queue blanche abattue en février dernier dans la région de Notre-Dame-de-la-Salette, en Oisans. À la suite de la décision rendue par le tribunal correctionnel de Grenoble le 17 juillet, tant le parquet que les deux frères prévenus ont choisi de faire appel.

Ce recours inclut des aspects pénaux et civils.

Le chasseur de 35 ans, reconnu coupable du tir fatal, avait écopé d'une peine de quatre mois de prison avec sursis, en plus d'être condamné à verser 61 300 euros en dommages et intérêts.

Son permis de chasse, ainsi que son autorisation de port d'arme, lui ont été suspendus pour une durée de trois ans.

En ce qui concerne son demi-frère, bien qu'il ait été acquitté sur le plan pénal en ce qui concerne la destruction d’une espèce protégée, il a néanmoins été sanctionné par des amendes pour avoir déplacé le cadavre de l'oiseau.