Jeudi 16 décembre, une cinquantaine d’étudiants s'est rassemblée sur le campus de Saint-Martin-d'Hères, devant les bureaux de la présidence de l’Université Grenoble-Alpes, pour exprimer leur opposition à la sélection à l’entrée de l’université ainsi qu’à la diminution des financements alloués à l’enseignement supérieur et à la recherche.

Des slogans tels que « L’université n’est pas une entreprise, le savoir n’est pas une marchandise » et « Étudier est un droit, pas un privilège » ont retenti durant ce rassemblement, où des banderoles et de nombreux drapeaux ont été déployés.

Cet évènement s'est inscrit dans une mobilisation nationale, regroupant divers syndicats, dont l'Union étudiante, l'Unef et Solidaires étudiants.

La date de cette manifestation est significative, puisqu'elle coïncide avec l'ouverture de la plateforme Parcoursup pour l'année 2025, prévue le 15 janvier prochain, un dispositif critiqué par plusieurs organisations syndicales.

Un représentant de l'Unef a pris la parole au mégaphone pour dénoncer ce qu'il qualifie de « tri social » à l’entrée de l’université, arguant que le système favorise les étudiants issus des milieux les plus aisés.

De son côté, un intervenant de Solidaires Étudiants a exprimé ses inquiétudes quant aux conséquences de Parcoursup, signalant que l'année précédente, environ 320 000 lycéens se sont retrouvés sans solution.