La Régie du téléphérique de Grenoble-Bastille est confrontée à une demande de 380 000 euros, formulée par la société Cyms, ancienne gestionnaire du restaurant l’O2, au titre d'un « préjudice d'exploitation ».

Ce différend a été soumis à une conférence de presse tenue à l'étude de Me Aldeguer, l'avocat de Serge Dissaux, président de la société Financière MDS, le 25 février 2025.

Me Aldeguer plaide principalement pour la reconnaissance d'une « responsabilité fautive concernant la gestion de la convention entre l'exploitant et la Régie du téléphérique », critiquant notamment la « rigidité » de la Régie dans le cadre de l'exploitation du restaurant.

Ce litige a été documenté dans un mémoire adressé au tribunal administratif de Grenoble.

Situé surplombant la place Tournadre, le restaurant l’O2 offrait une vue imprenable et était un passage prisé tant par les Grenoblois que par les touristes empruntant le téléphérique.

La société Cyms O2 avait signé une convention d’occupation du domaine public de cinq ans avec la Régie et avait ouvert l’établissement en mai 2019.

Cependant, la société a dû fermer ses portes en février 2024, suite à sa liquidation après un redressement judiciaire en fin d'année 2020.

Lors de l'installation initiale de l'O2, prévue pour le 1er février 2019, des inspections ont révélé que l'établissement ne respectait pas les normes en vigueur.

Cette situation a contraint la Financière MDS à engager des travaux de mise aux normes, partiellement couverts par la Régie.

Un associé, souhaitant conserver l'anonymat, a précisé que ces travaux ont coûté environ 280 000 euros pour pouvoir accueillir le public, en plus de près de 100 000 euros de dépenses ultérieures.