Un mineur âgé de 17 ans, actuellement en garde à vue dans une autre affaire, est désormais suspecté d’être l’auteur d’une attaque à la grenade survenue le 12 février dernier à Grenoble.

Cette information a été confirmée ce vendredi par le procureur de Lyon, qui a mentionné que les enquêteurs possédaient des éléments matériels permettant d’établir des liens avec le jeune homme.

L’adolescent avait été interpellé mercredi à Renage, situé à 30 kilomètres de Grenoble.

Au cours de son arrestation, il avait exprimé des craintes pour sa sécurité et avait indiqué aux gendarmes qu'il s'était retrouvé mêlé à plusieurs fusillades récentes dans l'agglomération grenobloise.

Il avait également insinué son implication dans l’attaque à la grenade qui a touché un bar le 12 février, mais s’était ensuite rétracté lors de sa première garde à vue. À ce moment-là, il était seulement interrogé dans le cadre d’une enquête relative à des infractions graves, telles que la détention d’armes, la tentative d'homicide en bande organisée et l’association de malfaiteurs.

Depuis 17 heures ce vendredi, le mineur est sous le coup d’une nouvelle garde à vue pour l’affaire de la grenade.

Selon le procureur, des preuves matérielles ont conduit les enquêteurs à le soupçonner d’avoir lancé une grenade à fragmentation avant de quitter les lieux avec une kalachnikov.

Cet acte violent a causé 15 blessés, dont six dans un état grave.

La durée maximale de sa garde à vue peut atteindre 96 heures.