Les syndicats de Vencorex à Pont-de-Claix ont déclaré avoir trouvé un compromis concernant la situation de l'usine, suite à l'arrêt de cette dernière à la fin décembre 2024.

En revanche, les employés d'Arkema Jarrie, en grève depuis le début de décembre, demeurent dans l'incertitude.

Ils s'opposent à la volonté de la direction de fermer plusieurs ateliers, arguant qu'elle exploite la situation de Vencorex pour justifier une prétendue pénurie de sel menaçant leurs opérations.

Lors d'une assemblée générale tenue le 10 janvier 2025, les salariés ont décidé de suspendre l'activité sur le site d'Arkema Jarrie à partir du 13 janvier, pour une durée d'au moins quatre jours.

Le 14 janvier, la direction a informé les grévistes qu'une première réunion serait organisée le 20 janvier pour discuter de l'éventualité d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE).

Arkema Jarrie envisage la suppression de 160 postes sur un total de 340 employés, une perspective qui suscite l'indignation des salariés.

Ces derniers soutiennent que leurs ateliers sont en mesure de fonctionner indépendamment de l'éventuelle fermeture de Vencorex à Pont-de-Claix.

Alexandre Fiat, représentant CGT chez Arkema Jarrie, a affirmé que les problèmes d'approvisionnement en sel ne les affectaient pas depuis l'arrêt de Vencorex.

Il a précisé que les unités actuellement inactives ne consomment pas de sel, précisant même que 90 % des employés concernés ne sont pas liés à ce type de production.