
Publié le dimanche 12 octobre 2025 dans la rubrique Grenoble
Isère : Le combat des proches face aux défaillances du système de santé mentale après la tragédie de Benoît
Un homme, Benoît, se remémore un événement tragique survenu durant l'hiver 2022.
Ce jour-là, il reçoit un appel de son lieu de travail concernant sa femme, qui a subi un malaise.
En la récupérant, il constate une détresse dans son regard.
En couple depuis de nombreuses années et père de leurs enfants, il reconnaît la gravité de la situation et l'emmène aux urgences.
Ce jour-là, le service est surchargé et un manque de personnel est flagrant : on lui annonce qu'un transfert vers le centre hospitalier Alpes Isère ne pourra pas être effectué avant le lundi.
Au terme du week-end, Benoît reçoit un appel du CHU lui intimant de se rendre sur place rapidement. À son arrivée, il découvre avec désespoir que sa femme est décédée.
Il souligne que les antécédents médicaux et les traitements qu'elle suivait n'ont pas été mentionnés sur sa fiche d'entrée.
Suite à cela, sa plainte est classée sans suite.
Benoît raconte que lui et sa famille avaient connu des périodes "géniales", mais aussi des moments d'angoisse.
Pour anticiper des crises, il avait même pris la décision de cacher les couteaux présents dans leur domicile.