Le conseil d'administration de l'Université Grenoble-Alpes (UGA) a récemment adopté, le 17 décembre 2024, une motion dénonçant ce qui est qualifié de « génocide en Palestine ».

Cette décision a été initiative de l'Union étudiante de Grenoble (UEG), qui considère cet aboutissement comme une victoire.

Le vote a été serré, avec 19 voix en faveur, 17 contre et deux abstentions.

La motion exprime des préoccupations face aux attaques menées par l'armée israélienne au Moyen-Orient, tout en dénonçant les discours déshumanisants à l'égard des Gazaouis émanant de certains responsables israéliens.

Le texte évoque également le mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale contre le Premier ministre israélien.

Par ailleurs, le conseil d’administration déclare son soutien aux membres de la communauté académique en Israël concernés par la censure sur les critiques des actions militarisées et coloniales.

Il souligne également une inquiétude face à un climat répressif en France qui vise ceux qui s'opposent à ce qu'ils qualifient de génocide, précisant que les établissements d'enseignement supérieur subissent des pressions du milieu médiatique et gouvernemental, sans toutefois détailler la nature de ces pressions.

Enfin, la motion demande à la présidence de l'UGA d’accueillir les universitaires et étudiants palestiniens cherchant refuge.

L'UEG insiste également sur la nécessité pour l’université de mettre un terme à ses collaborations avec l'université Ben Gourion et critique la pression subie par ses actions en faveur de la cause palestinienne, qu'elle attribue à la position du gouvernement français.