La première réunion de Laurence Ruffin, désignée pour succéder à Éric Piolle à la tête de la mairie de Grenoble, a été marquée par des complications.

Prévue sur le thème de la santé, cette rencontre, organisée par l’ADES, le parti historique de la majorité municipale, devait être animée par Vincent Comparat et Raymond Avrillier.

Cependant, l’événement n’a pas pu avoir lieu en raison de l'absence du prestataire chargé d'ouvrir les locaux.

Cet incident a suscité le sourire des opposants, comme l’a souligné Vincent Comparat dans un communiqué.

De plus, le faible nombre de participants a placé la campagne des partis écologistes et de La France insoumise sous un jour peu favorable alors qu'ils promeuvent la candidature de Laurence Ruffin, sœur de François Ruffin. À l'entrée de la réunion, un texte émanant d'un groupe d'opposition a rappelé plusieurs problématiques rencontrées durant le mandat de Piolle.

Parmi celles-ci, la fermeture d’un centre de santé accessible 7j/7, les tentatives de bloquer un projet de centre de santé privé et le constat alarmant d’absence de défibrillateurs dans des lieux prévus à cet effet, suite à un incident tragique survenu récemment.

Cet incident précoce, couplé au choix de l’opposition de recentrer le débat sur des enjeux concrets, annonce une campagne électorale qui s'annonce difficile et prolongée.

De plus, des sources proches de Laurence Ruffin indiquent qu’elle pourrait renoncer à sa candidature si le soutien de toutes les formations du Nouveau Front Populaire n'est pas acquis, laissant planer des incertitudes sur l’harmonie au sein de la gauche et de l'extrême gauche grenobloises.