L'entreprise SDCEM, située à Champagnier (Isère), va expérimenter la semaine de 4 jours à partir du 1er janvier 2024.

Cette initiative vise à améliorer le bien-être des salariés, sans que cela ne se traduise par une diminution de la production.

De plus en plus d'entreprises en France adoptent cette pratique, et SDCEM s'engage dans cette voie avec ses 80 employés.

Cette première année sera un test pour évaluer l'efficacité de cette mesure et déterminer son adéquation pour tous les collaborateurs.

L'idée de cette transition a été évoquée par le comité de direction de l'entreprise.

D'une part, elle répond à une aspiration au bien-être au travail en offrant un week-end prolongé de trois jours, soit une augmentation de 50%.

D'autre part, cela témoigne de la volonté de l'entreprise d'attirer les meilleurs talents dans une région où le taux d'emploi est élevé.

Aucune demande en ce sens n'avait été exprimée par les salariés auparavant.

Cependant, lorsqu'ils ont été consultés via un système d'enquêtes digitales, plus de 85% d'entre eux ont répondu favorablement.

Durant cette année d'expérimentation, SDCEM procédera à une nouvelle enquête en novembre afin d'évaluer la perception des salariés par rapport à ce changement.

Les ajustements éventuels seront envisagés en fonction des réponses afin de rendre le dispositif plus flexible et adapté aux besoins individuels.

Concrètement, la journée de travail, qui auparavant était de 7 heures sur 5 jours, sera rallongée pour atteindre 8h30 à 9h sur 4 jours.

Les employés auront ainsi la possibilité de moduler leurs horaires en fonction de leurs contraintes personnelles.

Il est encore trop tôt pour évaluer les difficultés éventuelles liées à cette nouvelle organisation.

La question se pose notamment quant à la relation avec les entreprises partenaires, qui fonctionnent sur une base de travail sur 5 jours.

Toutefois, SDCEM est confiant quant à la recherche d'une solution optimale grâce à l'expérience et l'adaptation progressive.