En Isère, les femmes sont en première ligne face à la pauvreté.

Zenepe, Eliora, Hadja, Aissata...

Ces noms ne vous disent probablement rien, car ces femmes vivent dans la précarité, invisibles aux yeux de tous.

Prises dans un cercle vicieux de honte et de peur, elles se cachent, n'osent pas demander de l'aide, et souffrent en silence.

La barrière de la langue, l'incapacité de subvenir à leurs besoins essentiels sont autant de raisons qui les poussent à se taire.

Heureusement, la Maison des familles du Secours catholique leur offre un espace d'écoute bienveillante.

Dans le cadre du rapport annuel sur la pauvreté publié récemment par le Secours catholique national, ces femmes ont enfin trouvé le courage de témoigner de leur quotidien. À travers cinq ateliers, elles ont pu décrire leur vie, leurs difficultés et leurs combats.

Eliora, par exemple, se bat chaque jour pour subvenir aux besoins de sa fille.

Sa mission ?

Que sa petite soit rassasiée, qu'elle ait la force et le courage de s'amuser.

Eliora cherche toujours à rester positive devant sa fille, mais quand celle-ci lui demande pourquoi elle n'a pas suffisamment à manger, les mots lui manquent.

Ces femmes méritent d'être entendues et soutenues.

Leur combat contre la pauvreté est bien réel, mais souvent ignoré. À travers leur témoignage, elles brisent le silence et nous rappellent l'importance d'agir pour lutter contre les inégalités sociales et la précarité qui touchent les femmes en particulier.

Espérons que leur voix sera enfin entendue, et que des solutions concrètes pour améliorer leur situation verront le jour.