La fermeture annoncée du bureau de Poste Alsace-Lorraine à Grenoble suscite une opposition grandissante.

Syndicats de postiers et collectif "J'aime ma poste" se mobilisent contre cette décision, tout comme la ville de Grenoble qui s'oppose à ce qu'elle qualifie "d'adaptation".

Le mardi 30 avril, entre 150 et 200 personnes se sont rassemblées devant le bureau de Poste de l'avenue Alsace-Lorraine pour exprimer leur mécontentement.

Selon le syndicat Sud-Ptt, la fermeture imminente a été apprise par la ville de Grenoble, consultée sur le sujet, et non par la direction de La Poste.

Les habitants, notamment les riverains âgés, se sont mobilisés pour défendre ce bureau de Poste "serviable", "compétent" et surtout "de proximité".

La perspective de devoir se rendre dans d'autres bureaux plus éloignés n'enthousiasme guère la clientèle fidèle au service postal.

La Poste justifie cette décision par la nécessité de s'adapter aux changements de mode de vie, tels que la digitalisation et le e-commerce.

Alors que l'entreprise assure remplir ses obligations en Isère, la suppression de certains services postaux au nom de la rentabilité suscite de vives réactions.

La mobilisation contre la fermeture du bureau de Poste Alsace-Lorraine à Grenoble reflète les enjeux liés à la préservation des services publics de proximité, dans un contexte de remise en cause des habitudes de consommation et de vie des citoyens.